La qualité de notre sommeil : alimentation, hydratation et activité physique
Alimentation, hydratation et activité physique
La qualité de notre sommeil dépend également d’une nourriture la plus équilibrée possible: il est idéal d’éviter les repas lourds le soir et d’attendre au moins 3h en post-prandial avant de se coucher.
Rappelons qu’une mastication correcte est la première étape dans la construction de notre capital santé, y compris la qualité du sommeil. Bien mastiquer signifie mastiquer au moins 15x chaque petite bouchée, avec une dentition correcte et contrôlée régulièrement. Rappelons qu’une mauvaise hygiène buccale peut avoir des conséquences multiples sur notre santé! Il faut également éviter au maximum les aliments transformés et privilégier les aliments bio (sans pesticides) et sans hormones.
L’hydratation est très importante, avec au moins 1,5 litre par jour. De façon logique, il faut aussi conseiller à ses patients de ne trop boire après 20h, au risque de devoir se lever la nuit pour uriner.
Une hygiène de vie par rapport à l’alcool est essentielle si l’on veut bien dormir: à petite dose, l’effet est souvent soporifique mais à forte dose, il excite le cerveau.
L’activité physique (sous forme d’une promenade par exemple) est bien entendu primordiale, afin de «sortir» son stress et de provoquer une fatigue saine. L’activité sportive du soir contribue à réguler l’horloge biologique, facilite la digestion, et régule les angoisses. En vivant dans un monde où le stress prédomine, nous rompons l’équilibre entre le système orthosympathique (stimulant) et le parasympathique (apaisant). Il nous donc faut calmer notre esprit au moment du sommeil. Un manque de sommeil nous amène à ne plus savoir relativiser les événements correctement et provoque des réactions démesurées ou inappropriées. On évitera cependant tous les efforts physiques excessifs dans les heures qui précèdent le coucher.
Nombre de patients «refusent» le premier sommeil sous prétexte qu’ils doivent regarder la fin d’un film, lire encore quelques pages de leur livre… Lutter contre ce «premier» sommeil mène souvent à déconditionner – à terme – l’endormissement naturel, qui devient alors problématique.
Auteur : Olivier Segers